Les négociations entamées à la mi-novembre avaient pour but l’interdiction progressive des subsides publics aux énergies fossiles.
Après plusieurs mois de discussions entre les pays de l’OCDE participants, celles-ci se sont soldées par un échec, aucun accord n’ayant pu être trouvé. Cet échec représente un coup dur pour la transition énergétique mondiale qui pourrait voir ses efforts ralentis.
L’objectif de ces négociations était d’interdire, petit à petit, le soutien financier alloué aux énergies fossiles via des subsides publics, et plus particulièrement celui provenant des agences de crédit à l’exportation, en faveur donc des industries pétrolières et gazières. D’après les organisations environnementales, ces agences en sont les principaux financeurs publics. Elles ont joué un rôle important dans le développement du gaz liquéfié, en aidant plus de 80% des nouveaux projets de terminaux d’exportation de 2012 à 2022.
Appuyé par l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada, les États-Unis ont, eux, exprimé leur opposition au projet. En conséquence, le projet a été reporté, sans qu’aucune nouvelle échéance ne soit définie, laissant planer une incertitude sur l’avenir de ce dernier.