Le SPF Economie a officialisé le début du processus d’attribution pour la construction ainsi que l’exploitation du premier parc offshore de la zone Princesse Elisabeth.
Actuellement, la capacité éolienne offshore se chiffre au total à 2 261 MW. Avec le développement de la zone Princesse Elisabeth, le gouvernement fédéral vise un ajout de capacité se situant entre 3,15 et 3,5 GW. Un appel d’offres pour la première parcelle de ladite zone en mer du Nord vient d’être lancé.
Les candidats disposeront de huit mois pour préparer leur dossier et pourront le soumettre entre le 25 juillet et le 24 août 2025. S’ensuivra une période d’évaluation qui s’étalera sur trois mois. Le lauréat sera connu fin décembre de la même année.
Certains critères devraient départager de façon décisive les candidats, comme l’intégration d’une participation citoyenne de minimum 1%, ainsi que l’importance des subsides demandés par les entreprises. Ces derniers ont été limités à 95 euros par MWh.
Deux autres parcelles suivront, chacune d’une capacité allant de 1 225 à 1 400 MW, et dont les appels d’offres seront lancés en 2026 et en 2028. D’ici 2030, la Belgique devrait posséder une capacité éolienne offshore de 5 400 à 5 800 MW, ce qui permettra de fournir annuellement jusqu’à 20 TWh d’électricité, l’équivalent d’un quart de la consommation électrique du pays.
Cependant, le développement de l’île énergétique Princesse Elisabeth a été récemment mis en pause afin d’éviter un dérapage des coûts plus importants que celui déjà prévu. De quoi refroidir les potentiels candidats ?
La partie du projet qui pose actuellement problème concerne l’infrastructure nécessaire pour toute la partie en courant continu dont les prix s’envolent. Elia a donc pris la décision de patienter dans l’attente des résultats d’une analyse de la situation réalisée par la Creg (la Commission de Régulation de l’Électricité et du Gaz).